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Bonne fête aux mamans
La fée
La fée enchanteresse,
La fée aux ailes d'or,
Sur ses genoux caresse
Le jeune enfant qui dort.
Voyez le petit ange !
Voyez l'ange vermeil !
Un rêve, un rêve étrange
Couronne son sommeil.
Une puissante fée,
Aux yeux bleus, au front pur,
Porte comme un trophée
Une écharpe d'azur.
La fée enchanteresse,
La fée aux ailes d'or,
Sur ses genoux caresse
Le jeune enfant qui dort.
C'est pour lui, blanche reine,
Que tu portes des cieux
Une corbeille pleine
De fruits délicieux,
Et puis des fleurs écloses
Au souille du zéphir,
Et des papillons roses
Aux ailes de saphir.
La fée enchanteresse,
La fée aux ailes d'or,
Sur ses genoux caresse
Le jeune enfant qui dort.
Heureux de sa chimère,
Quand il revit le jour,
La fée était… sa mère,
Son trésor, son amour ;
Même il vit, ô merveille !
Épars sur son chevet
Les fleurs et la corbeille
Et tout ce qu'il rêvait.
La fée enchanteresse,
La fée aux ailes d'or,
Sur ses genoux caresse
Le jeune enfant qui dort.
Du paradis venue
Vers notre premier nid,
Une fée ingénue
Nous berce et nous bénit ;
Et puis, soeur ou compagne,
Par la joie et les pleurs
Elle nous accompagne
En nous couvrant de fleurs.
La fée enchanteresse,
La fée aux ailes d'or,
Sur ses genoux caresse
Le jeune enfant qui dort.
Pierre Lachambeaudie
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